Stimulateur audiovisuel à fréquence variable: nouvelles technologies pour la relaxation profonde et rapide.
Dr Diebold et Litchinko, Hôpital Privé Gentilly |
Les Dr Diebold et Litchinko sont depuis 1989 les pionniers de l'introduction de ces nouveaux outils en chirurgie. Leur expérience porte sur plus de 5.000 patients dont 96% ont adhéré avec enthousiasme à la technique et chez qui les antalgiques et les sédatifs complémentaires à l'anesthésie n'ont pas dû être administrés! |
Dr Lamesh, anesthésiste Hôpital Universitaire Erasme |
Les Dr Lisoir et Litchinko ont conçu trois enregistrements à écouter avant, pendant et après l'opération. Satisfaction générale:
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"Avec le Mentalstim (le modèle professionnel), l'attention du patient est détournée de l'acte dentaire, le temps lui semble passer plus vite et il y a réduction de l'anxiété et de la douleur. Le dentiste peut aussi travailler à l'aise sans regard scrutateur". (Dentiste Laitat/rapport sur 55 patients, mai 1995). Indications: bridges, extractions, caries, dévitalisations, soins divers |
En juillet 1994, les Dr Van Alphen et Roger Henneaux ont introduit le Mentalstim et les cassettes de Meta Relaxation en salle de réveil. 94% des patients qui ont essayé le Mentalstim en redemandent! Vu les excellents résultats, un deuxième appareil a été acquis en décembre 1994. |
"Certaines douleurs et complications postopératoires sont directement corrélées à l'anxiété. Le taux de vomissement qui s'élevait en moyenne de 35 à 40% est tombé à 12%! Les complications cardiaques sont passées de 14.4% à 2.3% et les complications respiratoires de 6% à 0.3%. Tous problèmes confondus, il y a 25% de patients en moins qui souffrent"! (Le Vif Express 4/11/94)
Le Dr Grijp, chef du service médical s'est intéressée aux moyens thérapeutiques pour la lutte contre la dépression et les affections psychosomatiques consécutives. Le Mentalstim a été choisi en juillet 1994. Un deuxième appareil a été acquis six mois après le premier! |
"Le Mentalstim est un excellent outil anti-stress, les patients se montrent satisfaits et pratiquent régulièrement ce type de relaxation pour désamorcer le stress chronique". (Dr Grijp, TRP avril 1995).
Le stress lors de la chirurgie, la préparation aux examens douloureux, le vécu des patients en cancérologie, la préparation mentale à l'accouchement, l'anxiété chez les insomniaques en laboratoire du sommeil, en cardiologie, en salle de réveil, à la clinique de la douleur, en stomatologie sont d'excellentes indications à l'usage du Mentalstim. Et cette liste n'est pas exhaustive!
Les symptômes du stress peuvent être décelés en médecine générale, ostéopathie, kinésithérapie, psychologie et traités en complémentarité avec ces nouvelles technologies de détente efficace, profonde et rapide.
Personne n'a jamais douté de l'intérêt de la relaxation. Mais pour la première fois, grâce à la technologie, la détente peut être induite sans la présence permanente du thérapeute. Aujourd'hui plus que jamais, c'est la raison qui explique le succès de ces nouvelles technologies et leur introduction tous azimuts dans le monde médical!
Une console électronique (V.F.A.V.S) délivre des stimulations audio-visuelles rythmées à partir de lunettes et d'un casque sonore.
A. L'effet de détente profonde est obtenu en cinq étapes non spécifiquement consécutives:
B. Un lecteur de cassettes permet la diffusion simultanée de musique, voix relaxantes (métaphores, voix multiples, techniques psycho-accoustiques, bruits de la nature, etc.)
A travers les paupières closes, l'utilisateur voit rapidement apparaître des formes géométriques et des images colorées rappelant fortement les oeuvres de l'artiste peintre Vasarely. Ces hallucinations visuelles peuvent probablement s'expliquer par une tentative de l'aire neuronale de traiter les informations insolites induites par la lumière intermittente. De là découle l'hypothèse selon laquelle l'efficacité du stimulateur audiovisuel s'expliquerait par une défocalisation de l'attention.
En raison de la sur stimulation, le seuil sensoriel augmente progressivement et le sujet s'isole de plus en plus des stimulations externes. L'imagerie quant à elle se réduit car lorsqu'ils sont fermés, les yeux remontent lentement dans la partie supérieure de l'orbite et la mobilité oculaire responsable de l'enregistrement de l'image dans l'aire corticale visuelle se réduit. Finalement, l'esprit"se vide"et le rythme cérébral décroît spontanément, sans doute simplement parce que le cerveau n'est plus stimulé par la perception de données à traiter. Cette hypothèse s'oppose à la théorie classique de la RAF (réponse d'adoption de fréquence). Il est vrai cependant que la rapidité de la fréquence de stimulation semble influencer l'accès aux différents niveaux de conscience. Par exemple: un rythme de stimulation lent aura tendance à induire le sommeil tandis qu'un rythme de stimulation moyennement lent induira un état de détente proche du sommeil connu pour stimuler les facultés de mémorisation, de récupération, de guérison, etc. Un rythme de stimulation rapide induira quant à lui un état d'inspiration créatrice éveillé tout en facilitant les opérations cognitives grâce à un processus de défocalisation des parasites internes, ce qui stimule les facultés d'abstraction et de créativité.Selon nous, la raison de cette influence du rythme de stimulation sur l'état de conscience ne serait pas une RAF (réponse d'adoption de fréquence basée sur le principe de l'oscillateur). Notre hypothèse est que le rythme cérébral, tout comme le rythme cardiaque, est tout simplement fonction de l'activité du cerveau. Lorsque celui-ci traite des données cognitives, l'activité biochimique est importante et donc l'activité électrique qui y est liée est rapide (rythme bêta rapide).
Il est peu probable qu'une stimulation intermittente externe puisse exercer une quelconque influence sur le rythme naturel des cellules nerveuses. Une autre hypothèse pouvant expliquer cette variation de rythme pourrait être la croyance culturelle selon laquelle la rapidité des stimulations auxquelles est exposé le sujet induirait un état de conscience correspondant. Il est culturellement établi par exemple qu'un rythme de stimulation rapide induit la nervosité tandis qu'une stimulation lente induit plus volontiers le calme.
Ni au cours de nos expérimentations dans plusieurs laboratoires du sommeil, ni avec aucun groupe contrôle d'ailleurs, nous n'avons jamais pu démontrer l'existence d'une quelconque réponse d'adoption de fréquence. S. Krsmanovic a prouvé avec son étude au néo-EEG que la réponse d'adoption de fréquence était une utopie et ne reposait pas sur l'observation scientifique.