Une étude canadienne suggère que la luminothérapie, longtemps utilisée pour aider à améliorer l'humeur chez les personnes ayant le blues quand les jours deviennent plus sombres et plus courts, peut aussi traiter la dépression non-saisonnière. « Cette étude est la première à montrer que la luminothérapie seule est efficace par rapport à un placebo, et la première à comparer une combinaison lumière et médicament à la lumière seule, » a déclaré l'auteur principal de l'étude, le Dr. Raymond Lam, de l'Université de Colombie Britannique.
122 personnes dépressives (non saisonnières) ont été réparties aléatoirement en quatre groupes :
Quelque soit le groupe, les participants recevaient une médication à prendre et un caisson émettant de la lumière. Selon le groupe, certains avaient reçu soit un médicament actif, soit un placebo et soit un caisson lumineux actif soit un modifié avec un rayonnement inactif sur le plan des récepteurs à mélanopsine. Le groupe contrôle recevait à la fois la pilule de placebo et le dispositif inactif. Je préférerais donc dire qu’il s’agit d’un super groupe placebo et non d’un groupe à proprement parlé contrôle qui serait une sorte de témoin ne prenant aucun des deux traitements.
« C’est la combinaison de la luminothérapie et des antidépresseurs qui fut la plus efficace, » a confirmé le Dr. Lam.
« Cependant, certaines personnes peuvent préférer faire l'essai d'un traitement non médicamenteux en premier lieu, et peuvent choisir de démarrer avec la luminothérapie. »
Les traitements actifs de l'étude incluaient une dose quotidienne de 20 milligramme de fluoxétine (Prozac) et une exposition journalière à une lumière fluorescente pendant 30 minutes après le réveil chaque matin.
Au début de l'étude, les chercheurs ont utilisé un questionnaire standard pour évaluer la sévérité de la dépression en questionnant les participants à propos de leur tristesse, tension interne, sommeil réduit, appétit diminué, difficultés de concentration, manque d'énergie, incapacité de ressenti et pensées pessimistes ou suicidaires. En moyenne, les participants avaient des scores sur l'Echelle d'Evaluation de la Dépression de Montgomery-Asberg (MADRS) d'environ 26 à 27 au début de l'étude, signes d'une dépression modérée.
Après huit semaines, le groupe recevant à la fois la médication et la luminothérapie présentait la chute la plus marquée dans les scores de dépression, avec 16,9 points de diminution, rapportent lés chercheurs dans le JAMA Psychiatry, publié en ligne, le 18 novembre.
Les personnes ne bénéficiant que de la luminothérapie avaient une diminution de 13,4 points dans les scores de dépression, tandis que les personnes uniquement sous médication présentaient une diminution de 8,8 points, et le groupe contrôle n'ayant accès qu'aux traitements inactifs avait une diminution de 6,5 points. La raison exacte pour laquelle la luminothérapie peut atténuer la dépression èst inconnue, elle pourrait avoir contribué à une remise à l'heure de l'horloge biologique dans le cerveau, ou les rythmes circadiens, selon une hypothèse des chercheurs. Ou alors, il faut considérer que la lumière peut jouer un rôle d’activateur de certaines hormones liées à la dépression endogène. Dans tous les cas, cet aspect constitue une percée dans le traitement de la dépression. Une limite à l'étude est le fait que les chercheurs manquaient de données quant au degré d'exposition des personnes à la lumière naturelle durant l'étude, reconnaissent les auteurs.
Quoiqu’il en soit ces résultats sont encourageants et aux indications du PSIO s’ajoute résolument LA DEPRESSION y compris celle qui est non hivernale. Avec les enregistrements par la voix qui complètent l’action de luminothérapie avérée du PSIO (470 nm), le PSIO tant en mode continu qu’en mode pulsé peut sans nul doute constituer une aide non négligeable dans le traitement de la dépression en complément à la médication. Faut-il rappeler ici l’absence de contre-indications ? De même nul besoin d’une prescription pour acquérir le PSIO , dispositif de détente et de luminothérapie à usage privé !